Ar c’helenn brezhoneg e penn ar bed : war gresk eo an niver a zeskidi !

War gresk eo an niver a dud o teskiñ brezhoneg !

"L’enseignement du breton progresse en Finistère - Finistère vendredi 20 janvier 2012" (OUEST FRANCE, 20/01/12)

L’enseignement du breton progresse en Finistère - Finistère vendredi 20 janvier 2012 (OUEST FRANCE, 20/01/12)

Depuis les années 2000, discrètement mais sûrement, le nombre d’élèves augmente, notamment en maternelle. Le point dans le département.

4 % des élèves finistériens Dans le Finistère, 6 437 jeunes sont scolarisés dans des filières bilingues bretonnantes (public, privé et Diwan). Soit environ 4 % de tous les élèves finistériens. Mais c’est aussi 45 % de tous les élèves bretonnants (Bretagne, Loire-Atlantique et Paris). Le pays de Brest est le plus important. Dans le classement des dix premières villes en nombre d’élèves bretonnants, il y en a six finistériennes : Rennes est première devant Vannes, Quimper, Carhaix, Nantes, Lannion, Plougastel-Daoulas, Lannilis, Landerneau et Brest (source Office de la langue bretonne). 2 800 élèves dans le public

C’est une circulaire ministérielle de 1982 qui a ouvert la voie aux classes bilingues à parité horaire : 50 % en français et 50 % en breton (souvent les maths, sciences, sports, etc.). Un an plus tard, avec onze élèves, la première classe bilingue publique finistérienne naissait à Saint-Rivoal. En 2000, il y avait treize classes et plus de 1 000 scolarisés. Cette année, 37 écoles en proposent, pour 2 800 élèves !

Chiffres en hausse Les chiffres sont en hausse, notamment en maternelle (1 350). Mais ils s’élèvent aussi dans le secondaire : 230 étudient dans l’un des six collèges (Brest, Lannilis, Landerneau, Plougastel-Daoulas, Quimper, Quimperlé et Sizun) et 52 dans l’un des trois lycées (Brest, Landerneau, et Quimper).

Quatre projets Pour la rentrée prochaine, quatre projets sont en cours selon Div Yezh, association des parents d’élèves pour l’enseignement du breton dans les écoles publiques : Moëlan-sur-Mer, Pluguffan, Brest (à l’école Kerargaouyat) et Saint-Thégonnec. En revanche, à Morlaix, faute de candidats, il n’y aura pas de lycée bilingue. 1 771 élèves dans le privé

Ce chiffre est en augmentation de 5 % depuis 2010. L’enseignement catholique scolarise 1 473 élèves en primaire dans ses vingt classes et plus de 300 dans ses dix collèges-lycées. L’enseignement se fait aussi pour moitié en français et moitié en breton.

Pas de projet d’ouverture Selon Dihun, association des parents d’élèves, il n’y a pas de projet d’ouverture pour la rentrée prochaine. Mais, à l’avenir, l’association souhaiterait « un développement dans le Finistère-Sud - qui ne compte que trois écoles et un collège - et du Centre-Bretagne - une école et un collège (Carhaix) mis sous surveillance par le Rectorat pour la rentrée prochaine ». Il n’y a actuellement qu’un lycée, à Lesneven. 1 866 à Diwan

La première école du réseau associatif privé laïc a été créée à Ploudalmézeau en 1977. Elle est fondée sur le principe de l’immersion : l’enseignement ne se fait qu’en breton. Les élèves apprennent à lire en breton. À partir du CE1, le français est instauré progressivement. En CM2, un tiers des apprentissages se fait en français.

Vingt écoles en Finistère Le Finistère compte vingt écoles Diwan, la moitié du réseau. Soit 1 191 élèves, en hausse de 3 % par rapport à l’an passé. C’est aussi trois collèges (Guissény, Relecq-Kerhuon et Quimper) qui accueillent 446 jeunes (+2 %) et un lycée (Carhaix) qui compte 259 élèves (+3,6 %). En projet pour cette année : l’ouverture d’une école à Ploudalmézeau. Dans le pays de Fouesnant, une création pourrait voir le jour en 2013.

Laurence GUILMO.

Ce soir, à Brest, le conseil général lance une campagne de sensibilisation au bilinguisme précoce.

(avec infographie)