La DS3 au coeur de la nanotechnologie !

Rencontre avec un enseignant-chercheur de l’UBO de Brest. Plein feux sur les « nano »

Jeudi 26 septembre 2013, pour la deuxième année consécutive, un enseignant - chercheur de l’Université de Bretagne Occidentale s’est rendu au collège des Abers. Il y a rencontré les élèves recrutés dans l’option Découverte Scientifique 3e. Deux heures, à une cadence soutenue et entrecoupées de nombreuses questions pertinentes de nos jeunes scientifiques en herbe, ont permis de mieux appréhender les nanosciences et les nanotechnologies.

Durant cet échange particulièrement riche, il a notamment été question de pluie d’atomes de fer (pour fabriquer des couches minces), de plots quantiques (phosphorescents sous lumière UV), de "London Bridge" de 50 µm, de lévitation de grenouille (qui a valu l’obtention du prix Ig Nobel (prix parodique décerné à des personnes dont les « découvertes » ou les « accomplissements » peuvent apparaître bizarres, drôles ou absurdes)… puis du prix Nobel à ses créateurs), d’effet lotus (à l’origine de surfaces autonettoyantes), de nano-tubes de carbone (pour créer des nano-télés), de diamant (outre ses qualités mécaniques, c’est aussi un bon combustible, … mais particulièrement onéreux !), de nano-or (il peut devenir orange ou vert, l’or jaune, c’est trop banal…). Après l’évocation de ces matériaux nobles, il est apparu que "La physique, c’est assez bling-bling !".

Les attraits du métier d’enseignant -chercheur ont aussi été évoqués : les voyages en Afrique du Sud, en Australie (la collaboration entre laboratoires est nécessaire, l’éloignement géographique des spécialités intéressantes est alors la cerise sur le gâteau), la maîtrise de la langue de Shakespear (indispensable pour la publication dans les revues spécialisées).

Le propos a également été émaillé de quelques anecdotes historiques : les artisans du XIII ème siècle utilisaient (sans le savoir…) le changement de couleur des métaux réduits en nanoparticules pour colorer leurs vitraux, dans les années 50 l’analyse de figures de diffraction au rayon X a permis de découvrir la structure en double hélice de l’ADN, en 1956 un ordinateur gigantesque (armoires de plusieurs mètres cubes) avait une mémoire vive de… 5 Mo ! (vive la miniaturisation…).

Clôture de l’intervention en apothéose par des expériences spectaculaires : chute d’une bille métallique (aimantée) très ralentie par… un simple rouleau de papier aluminium, lévitation d’un aimant (doré, bling-bling oblige !).

Nous remercions chaleureusement cet enseignant -chercheur pour sa disponibilité et l’intérêt qu’il a suscité chez nos élèves. Gageons que des vocations se sont éveillées ou ont été confortées : rendez-vous dans quelques années ! Prochain rendez-vous avec notre partenaire : nos élèves de découverte scientifique, 6e et 3e, se rendront à l’UBO pour la fête de la science les jeudi 10 et vendredi 11 octobre.

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